Femme de marin 2013-14: Oh Capitaine, mon Capitaine!

Fébrilité, quand tu nous tiens! Les vacances, c’est génial! Quand, en plus, on s’apprête à réaliser un rêve (voir Venise et Florence), c’est encore mieux. Et si, au surplus, c’est pour aller rejoindre la Capitaine adoré, c’est le paradis!

Visite chez le coiffeur puis enregistrement en ligne, check! Début du « montage » de la valise selon les conseils de ma chère Lili et dégustation d’un petit vino tranquilo en savourant mon début de vacances.

Le Capitaine a changé de marina car où il était c’était suffisamment loin de Venise pour que le transport jusqu’à l’aéroport lui coûte 150 euros! Il est maintenant à Isola di Sant’Elena  qui fait partie d’un des six sestières, quartiers historiques de Venise. Probablement plus cher que le précédent endroit, mais nous économiserons sur les différents transports, car je veux visiter l’île de Murano (renommée pour le soufflage du verre), l’île du Lido (site de la Biennale de Venise qui se tient présentement) et l’île de Burano (connue pour sa dentelle et ses canaux bordés de maisons vivement colorées).  Nos transports seront également facilités pour aller à Florence et dans d’autres endroits dans le nord de l’Italie.

Il y a aussi les Dolomites que nous voulons visiter. Les Dolomites sont un massif des Préalpes orientales méridionales. Elles tirent leur nom de la « dolomite », roche calcaire d’origine marine. Le point culminant du massif, la Marmolada, fait 3,343 mètres d’altitude. Depuis 2009, les Dolomites sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ça promet d’être impressionnant à voir!

Cette année, je me suis plus ennuyée de l’absence du Capitaine, fouillez-moi pourquoi! J’ai appris à fonctionner par cycles : le cycle où il y a la fébrilité du départ tant pour le Capitaine que pour moi. Forts d’avoir passé l’automne et l’hiver ensemble, nous avons eu le temps de nous retrouver, de nous réadapter à la vie commune, de s’être tombés mutuellement sur les nerfs et d’avoir hâte de partir pour lui et moi d’être seule dans ma tanière afin de la mettre à ma main. Puis arrive le cycle de l’adaptation à revivre en solitaire, la mélancolie de me retrouver seule dans un grand lit puis l’habitude de m’y faire. Le troisième cycle est la fébrilité des retrouvailles, les retrouvailles puis la découverte de nouveaux pays ensemble. Le quatrième cycle est le retour de vacances et le comptage des dodos jusqu’à ce qu’il revienne. Le cinquième cycle est le retour du Capitaine, la période de réadaptation de la vie à deux, le plaisir de faire des choses à deux et d’avoir une vie sociale plus active.

Cette année, la mélancolie de son absence ne m’a pas quittée même si nous nous parlons à tous les jours. Pourtant, je me sens bien, pas dépressive et confortable avec la vie d’une femme de marin. Ça doit être les hormones! Force est de constater qu’après 10 ans, l’amour est toujours aussi vivant entre nous. La complicité demeure au rendez-vous et je ne vis plus les séparations comme des fatalités depuis belle lurette. J’y ai trouvé un style de vie qui me convient, le meilleur des deux mondes. Le Capitaine a été une bénédiction dans ma vie, malgré son caractère impétueux sur lequel il travaille avec ténacité, je dois avouer.

Je le sais en train de préparer amoureusement mon arrivée, mon espace dans le bateau et ça fait chaud au cœur.

Oh, Capitaine, mon Capitaine! J’aborderai tes rivages sous peu et le ciel n’en sera que plus étoilé…

Chronique 2013-25 du Capitaine: Sur les bords de l’Adriatique

Mercredi 22 mai 2013

Il y a déjà une semaine que je n’ai pas pondu un texte, désolé, mais me revoilà.

Donc jeudi dernier je vous disais parti le lendemain pour Biograd, ce que nous avons fait. Arrivés après plus de 4h40 de navigation et 4 là-dessus à la voile sans moteur, nous avons battu un record! Disons qu’Éole n’a pas été de notre côté à date cette année, et pendant que j’y suis, la température non plus. Donc nous arrivons à Biograd : immense marina, personne ne répond à la radio ni au téléphone. Finalement, un employé nous demande ce que nous voulons. Une place pour la nuit, Svein lui répond. En quelques secondes, un autre employé apparaît sur le bout d’un ponton et nous fait signe. Finalement accostés et les papiers complétés, nous partons pour aller visiter ce charmant village et dénicher un excellent restaurant et pas cher en plus.

Le lendemain, nous quittons pour Sukosan qui n’est qu’à 8 milles d’où nous sommes supposés rencontrer Karl-Evert, un copain d’enfance de Svein, qui a voyagé avec moi en 2010 et 2011. Cette année, il a loué un voilier avec 3 amis norvégiens pour une semaine et il vient en prendre possession ici même aujourd’hui. Donc, ce sera un souper avec tous ces amis Norvégiens sur le bord de l’eau à Bibinje, charmant petit village à plus de 20 minutes de marche.

Dimanche matin, déjeuner à bord de Nomade puis Svein nous quitte car il doit passer par la Slovénie. Il veut jeter un coup d’œil au chantier de Seascape 27 qui est son nouveau voilier qu’il devrait recevoir pour l’été prochain. Par la suite, Karl-Evert grimpe au mât pour moi car, eh oui, j’ai développé le mal des hauteurs. Je ne comprends pas mais j’ai des nausées et battements de cœur à double vitesse lorsque j’essaie de monter dans ce foutu mât! Moi qui ne connaissais pas ce problème, je semble pris avec maintenant. Mais peine perdu, Karl-Evert ne réussit pas à faire la réparation nécessaire. Pas grave, ce n’est rien qui  m’empêche de naviguer, mais je vais penser à démâter peut-être cet hiver…

Il y a des rafales de 25 nœuds dans le port mais c’est supposé se calmer en début d’après-midi. Je vais donc attendre avant de quitter. A 13h15, le vent faiblit et je lance le moteur. Je passe saluer Karl-Evert à bord de Nomade et je mets l’étrave pour l’île de Silba. Après plus de deux heures avec ce satané vent dans le nez, je n’y arriverai pas avant la noirceur. Je décide donc d’aller passer la nuit à Luka Jazi sur l’île de Molat où je serai à l’abri. J’ai quand même fait un bout de chemin.

Lundi 20 mai 2013

Me voilà parti. Il est 6h10, direction sur l’île de Silba, mais cette fois le vent est avec moi et pourquoi ne pas reprendre le temps perdu? Changement de cap encore cette fois pour l’île de Lošinj, ce qui me permettrait de faire le saut pour l’Istrie pour mon prochain départ.

Arrivé à 13h00 dans la baie de Artaturi, je mets l’ancre et en profite pour me faire un bon dîner, ensuite je regarde mes batteries. Encore de petits problèmes mais s’est vite réparé. Comme la pluie s’y met, je vais donc demeurer à bord et relaxer un peu.

Mardi matin, départ à 6h50 pour Pula. Très jolie ville et que dire de son amphithéâtre! La structure est quasiment intacte, mais l’intérieur ne vaut pas le prix d’entrée. Pas grave, c’est fait.

Mercredi 22 mai 2013

Me voilà arrivé à Rovinj, une autre petite perle de l’Adriatique. Toute la côte est splendide! Pour ce qui est de l’intérieur des terres, j’ai bien l’intention de faire quelques excursions en juillet lors de mon retour. Demain, je demeurerai ici car ils annoncent des rafales de 43 nœuds et du nord en plus.

Bonne journée

Serge

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Photos de Pula

Pula est située en Istrie, au nord-ouest de la Croatie. Elle est d’ailleurs la capitale de cette région. Elle compte actuellement 60 000 habitants. Pula est une ville débordante de modernité et de vestiges. Son activité commerciale, sa richesse culturelle et sa vie nocturne en font un pôle d’attraction pour toute l’Istrie. Pula est également une ville industrielle de premier ordre. Ses activités principales sont la construction navale, la métallurgie et le textile.

Plus qu’aucune autre ville de Croatie, Pula est la digne héritière de l’Empire Romain. Celui-ci lui a légué un patrimoine architectural exceptionnel. Ses monuments sont de véritables joyaux de l’Antiquité. Le centre-ville est jalonné de vestiges tels des mosaïques, des temples, des portes fortifiées… sans oublier l’exceptionnel amphithéâtre, symbole de Pula. En 1870, c’est à Pula que fut créé le premier musée de la marine du monde.

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Femme de marin 2013-8: mon amie Alice…

Ah! J’ai envie de vous parler d’Alice ce matin.

Alice

La première fois que j’ai fait la connaissance d’Alice c’était lors de la traversée de l’Atlantique en 2008. Mes écrits nous avaient rapprochées. Son premier courriel commençait ainsi :

« Bonjour, je suis Alice la maîtresse terrestre de Mario, Capitaine de sa maîtresse marine ».

C’était joliment dit.

« Tout comme toi, je suis celle qui reste, qui s’inquiète, qui est un peu trop souvent sur le Web et qui cherche à calmer ses angoisses dans chaque petit signe qui lui tombe sous la main. Mais je sais qu’il est le plus heureux des hommes en ce moment et ça vaut tout ce mauvais sang ».

D’emblée, j’étais conquise. Durant tout l’été qu’a duré la traversée, nous avons échangé une correspondance. Elle lisait mes chroniques sur le site et y répondait en me parlant de ses impressions, de son quotidien et de ce que cette aventure lui faisait vivre. Nous avions trouvé notre fil conducteur.

Nous avons fini par nous rencontrer. Des yeux pétillants, une intelligence vive, un rire communicatif… Tout de suite j’ai su qu’il existe des sœurs de sang mais qu’il y a aussi des sœurs de vie. Malgré nos dix ans de différence, les barrières n’existaient pas entre nous. Nos hommes étaient partis et nous étions restées, chacune pour des raisons différentes. Moi, je passais difficilement au travers du deuil de ne pas avoir suivi et comme tous nos amis de voile s’étaient embarqués dans cette aventure maritime, je croyais être la seule sirène qui lançait des chants désespérés sur son île. Contre toute attente, une autre sirène avait répondu à l’appel et depuis, ni l’une, ni l’autre n’a défailli.

Cinq ans déjà… Nos marmailles grandissent, vivent leur vie et nous avons affronté bien d’autres tempêtes depuis. Deux, trois fois par an, nous faisons le point et toujours ce support indéfectible qui nous lie.

Dernièrement, Alice a dit qu’elle aimerait fêter ses 50 ans en Irlande. Moi, ça m’a parlé, vous comprenez… Nous avions un projet commun qui était une tierce personne auparavant. Nous avons su tisser un projet qui nous relie en dehors de nos Capitaines respectifs. C’est que les sirènes sont deux femmes autonomes, pleinement assumées, avec des parcours non linéaires et le désir d’explorer bien des avenues. La vie est loin de s’arrêter après la quarantaine… Comme j’aime à dire : on n’a pas des profils plats ni plates!

Oui, nous irons en Irlande (3 ans encore). On s’y baladera en camping car. On visitera les villages cachés et les péninsules sauvages. Tous les gens qui sont allés en Irlande vous le diront : les routes y sont loin d’être les meilleures. Leur état laisse souvent à désirer et leurs trous, bosses et autres défauts sont fréquents mais bon, on sera pas trop dépaysées vu qu’on vit au Québec! Les routes sont souvent étroites au point où on se demandera sûrement si elles ont un double sens, mais vive les GPS! On aura sûrement des moments où on va descendre tous les Saints du ciel pour qu’ils se fassent brasser le popotin avec nous. Remain open mind!

Mais on aura nos moments de fou rire aussi et des moments de grâce et de respectueux silence. L’Irlande c’est un pays de valeurs fortes, de contrastes, voire de contradictions. Un pays qui nous ressemble…  Ce sera notre Rallye des gazelles à nous.

Oui, nous sommes celles qui restent… fidèles à nous-mêmes, aux gens que nous aimons, à l’amitié qui nous lie.

Pour le reste….

 

 

Le Capitaine seul…

C’est hier soir que Serge et Svein allaient à la rencontre de leur ami Karl-Evert qui était de passage à Sukosan avec des amis sur un voilier loué. Ils en ont profité pour fêter la dernière soirée de Svein en terre croate avant son retour à Montréal.

Le Capitaine est reparti seul aujourd’hui et poursuit sa route pour être au point de notre rendez-vous, soit Venise dans 3 semaines…

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Premières photos de Biograd (Croatie)

Serge est présentement à Biograd, petite ville charmante selon lui. Demain, ils irons à Sukosan où ils passeront la soirée avec Karl-Evert. Dimanche, Svein  reviendra à Montréal et Serge naviguera seul jusqu’à mon arrivée à Venise.

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Chronique 2013-24 du Capitaine: Jasons politique et urinoirs!

Jeudi 16 mai 2013

Ici la température n’est pas belle aujourd’hui, mais il est loin de neiger  non plus 😉

Avant d’aller visiter quelques catamarans, car Svein regarde la possibilité de louer un catamaran avec ses demi-frères, je vais vous parler un peu de politique, politique croatienne il va de soi. A date, je n’ai pas encore rencontré  une seule personne qui fait confiance en ses politiciens. Ils les croient tous corrompus et la plupart espère que leur entrée dans l’union européenne, due pour le 1er juillet, leur sera bénéfique, mais ils ont tous un peu peur de l’impact sur leur vie. Les Croates viennent tout juste de voter pour leur premier député qui les représentera à Bruxelles, avec un taux d’abstention très élevé.

Un autre sujet : les toilettes, d’une propreté exemplaire qui n’a rien à envier à quiconque, sauf une exception à savoir que les Croates que je côtoie depuis quelques jours ne sont pas plus grands que la moyenne des gens que je connais. On ne peut pas dire la même chose des Monténégrins qui, eux, sont vraiment plus grands, mais pas ici en Croatie et pourtant les urinoirs sont spéciaux. Disons que quelques centimètres de plus et je serais obligé de tirer vers le haut ou de me mettre sur le bout des orteils pour pisser.

Depuis Trogir, j’aperçois des éoliennes, mais ce sont les premières que je me rappelle voir cette année, surprenant.

Ce soir, souper en ville et farniente, demain matin départ pour Bio Grad.

Serge

Chronique 2013-23 du Capitaine: Šibenik

Mercredi 15 mai 2013

La météo annoncée est plutôt calme pour ce début de matinée mais devrait se renforcir toute la journée pour culminer avec des rafales de plus de 35 nœuds pour la nuit et la journée prochaine et recommencer à descendre vendredi avec un vent Sud-Est. Donc direction Šibenik ou le quai municipal est ouvert au vent du SE. Après discussion avec le maître du port, on repart pour Mandalina Marina qui est à peine quinze minutes d’où on se trouve. Première chose qu’on aperçoit c’est des Méga yachts et ensuite des bateaux de location. Si ce n’était pas des bateaux de location, il n’y aurait pas grand bateau dans les marinas. Nous voici amarrés, tous les services et le prix de 62 euros qui vient avec et ceci ne comprend pas l’électricité, mais on sera à l’abri. Direction vieille ville de Šibenik. L’autobus avec ses rideaux nous débarque et la marche commence.

Chaque ville que nous visitons a un petit quelque chose de spécial et Šibenik n’y manque pas non plus, mais disons que de tous les endroits touristiques que j’ai vus à date en Croatie, c’est la ville la plus humaine, qualificatif que je crois être le meilleur. Oui, il y a restaurants et boutiques souvenir, mais les gens ne semblent pas être aussi axés sur le tourisme.

Le château est présentement fermé pour rénovations mais la cathédrale Saint-Jacques est à voir. Les photos ne pouvant être prises de l’intérieur, vous devrez vous contenter de l’extérieur, mais vraiment belle bâtisse, sans oublier sa frise de 71 têtes sculptées qui représente la tête sculptée des 71 personnes de Šibenik qui avaient refusé de donner de l’argent pour sa construction. Ça, ça s’appelle mettre de la pression…

Ensuite tour des bars, Azimut ou normalement il y a live music, mais ce soir ce sont différents groupes de percussion de Šibenik, des plus jeunes au moins jeunes, intéressants, ensuite quelques petits bars ici et là, et maintenant le concert extérieur qui commence avec bière et repas gratuit accompagné par des orchestres locaux et le clou de la soirée : « Colonia »,  la Céline Dion des Croates, si je me fie aux plaisirs des gens de tout âge qui s’y trouvaient et dansaient sur ses chansons. J’aurais aimé comprendre les paroles car les gens embarquaient autant sur sa musique que sur les paroles.

Il se fait tard, un dernier verre et le taxi pour la marina.

Serge

Note de Mado: Si vous voulez voir quel est le style de la chanteuse Colonia, voici un vidéo trouvé sur Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=lp3eZDozlX0

 

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Chronique 2013-22 du Capitaine: Trogir et ajouts de photos

Mardi 14 mai 2013

J’ai décidé de couper le trajet donc au lieu des  43 milles marins à faire pour se rendre à Šibenik et en plus se taper un bon vent de face pour l’après-midi, nous allons arrêter à Trogir et partir tôt demain matin et faire les 32 milles restants car ils annoncent de bons vents à partir de demain soir.

Trogir, belle petite ville piétonnière pour ce qui est de la vieille ville, comme pour la majorité de ces vieilles villes. Aussi, c’est un excellent endroit pour aller visiter à l’intérieur du pays, à mon retour probablement. La marina ACI de Trogir est un peu chère spot 49 euros, mais la douche est excellente. Par contre, le Wifi ne se capte pas du bateau, je me sers donc de ma clé Internet, vu que je paie à la journée il m’en reste pour 9 jours avant d’avoir besoin de recharge. Petite surprise : ils ont bien une machine à laver et une sécheuse, mais à 10 euros chacune, ils exagèrent. Je fais le lavage, mais le séchage sera sur les lignes de vie de Nomade.

Serge

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Quelques photos de Trogir

En attendant une autre chronique du Capitaine, voici ce que j’ai trouvé sur Internet concernant la ville de Trogir:

Trogir en Croatie est située à 25 km au nord de Split. Trogir a une histoire qui date de plus de 2000 ans. Grâce à sa position géographique entre la terre ferme et l’île de Ciovo, Trogir a été une ville importante à conquérir pour tous les souverains de la côte Adriatique. Autrefois, Trogir a été grecque, romaine, vénitienne et même française. Toutes ces phases ont contribué dans une certaine mesure au patrimoine culturel de la ville.

Aujourd’hui Trogir est constituée de 3 parties, la terre ferme, l’île de la vieille ville et le quartier de Trogir-Ciovo. En 1997, la vieille ville de Trogir  a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’île de la ville ancienne présente une des densités d’églises les plus élevées dans le monde et de beaux bâtiments architecturaux de styles roman, Renaissance et baroque.

Aujourd’hui, Trogir est une destination touristique populaire. L’industrie du tourisme est de loin la plus importante dans le domaine, Trogir est l’une des premières villes qui ait interdit les néons, les affiches, etc. dans la partie ancienne de la ville ; la municipalité l’a fait pour ne pas nuire à l’ambiance de la vieille ville, estimant que les revenus de l’industrie du tourisme représentent plus de 50% du budget municipal, ce qui semble être une décision très

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sage.