Au pied de l’Etna

Note à Lili en ce début de chronique :
Chère Lili, je t’imagine présentement sur ton bateau au Lac Champlain, entourée des gens et des toutous que tu aimes, une grappe de raisins dans une main, un verre de bubulles dans l’autre. Dolce vita! Et je sais que tu détestes ça quand j’ai des pensées négatives parce que tu veux mon bien. Mais, ma petite chérie, je viens de vivre des heures un peu angoissantes et là, j’ai besoin de faire sortir le méchant le temps d’un paragraphe, après ce sera fini. Au mieux, saute le prochain paragraphe et débute ta lecture au troisième. Best regards 😀
Vous espérez voir l’imposant Etna fumer au-dessus du détroit de Messine? Oubliez ça! Je suis restée rivée sur ma banquette, la vessie sur le bord d’éclater, pendant au moins 5 longues heures dans un détroit agité par les vagues et les moutons qui ballotaient Nomade II comme un bouchon de liège sur l’eau. Premier arrêt à Naxos (Giardini) mais il n’y a pas de place et de toute façon, la profondeur n’était pas adéquate pour Nomade II. Nous sommes repartis vers Porto dell’Etna : encore une heure trente de trajet supplémentaire. Je suis devant le plus grand paradoxe de ma vie : j’ai peur de l’eau et je navigue. C’est comme se mettre à chaque année la tête sur le billot en espérant pouvoir la retirer avant que la hache tombe. Maso? Non. J’aime et je suis aimée. Mais l’amour a ses limites. Après 8 ans d’efforts pour aimer naviguer, j’abdique. Désormais, je vais redéfinir mes vacances autrement. Plus de navigation lorsqu’elle est houleuse. Cependant, je ne mets pas une croix sur la navigation. Serge est d’accord. On s’arrangera autrement. Il y a des tas d’autres façons qu’aller se faire shaker le popotin sur une mer agitée. Fin de la parenthèse.
Ça commence ici, pour toi, Lili :
Les paysages côtiers de la Sicile sont magnifiques! Des plages de sable fin à perte de vue, des petits villages coquets en bordure de mer et l’Etna qui surplombe la marina et tout le paysage. Arrivée à Porto dell’Etna, la marina. Deux jets survolent la marina à ce moment-là. Oh, je n’en demandais pas tant! Nous sommes entourés de somptueux bateaux à moteur et en face, des voiliers pour la plupart. Serge va acheter du vin, j’en cale un verre. Dieu merci, Bacchus est de mon bord!
Observation : Les Italiens (ou Siciliens) parlent beaucoup et fort. Ils ont de l’expression dans l’âme. Ils sont bronzés et ténébreux. J’en rapporterais bien une couple à quelques amies de filles si je le pouvais. Le jeune Italien est moderne, bien habillé et roule des mécaniques. L’Italien plus mature ne perd rien de son charme, au contraire. Il dégage une certaine assurance particulière. Il chante souvent. Le soleil le rend heureux. Il frotte son bateau avec amour. Mon stress tombe.
J’ai menti au sujet de l’Etna : je vous envoie des photos. Demain ou après-demain, probablement une escalade sur le monstre.

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Chronique 2012-4 du Capitaine: De la mise à l’eau aux Iles Pélagies

DE LA MISE À L’EAU AUX ILES PELAGIES

Maintenant que le bateau est à l’eau, je dois le préparer pour prendre la mer. J’ai retiré tout le matériel autour des endroits où l’eau pourrait s’infiltrer. J’aime bien attendre 24 heures une fois à l’eau pour m’assurer de l’étanchéité; ce n’est pas en mer que l’on veut découvrir que l’eau entre dans le bateau. Puis, je m’occupe de la voilure, je commence avec le génois (voile avant), je prépare la drisse (pour hisser la voile), les écoutes (pour l’ajuster), j’amène la voile sur le pont, je l’attache à la drisse et je commence à la hisser. Merde! Le pare-soleil (sorte de toile cousue sur une partie du génois pour le protéger du soleil lorsqu’il est enroulé) est en partie décousu. Comment ai-je pu ne pas le remarquer  lorsque j’ai enlevé  la voile lors du remisage? Après énumération de toutes les composantes de l’église et de leurs saints (question de pratiquer ma mémoire), je me rends compte qu’il n’y a rien à faire car les coutures ne se feront pas toutes seules. Moi qui, normalement, préfère jeter mes chemises plutôt que les raccommoder, je dois coudre le c…. de bouton! Je sors mon ensemble de réparation pour voile et je me mets à la tâche. Après plus de 3 heures, voilà le principal complété. J’ose espérer que ça tiendra l’été; je ferai faire une révision complète lors du remisage à la fin de l’été.

Le téléphone sonne, ce sont mes copains Denise et Robert d’Eccentricity, des gens qui ont traversé l’Atlantique en même temps que moi en 2008, ils sont à Hammamet, un port à une trentaine de milles au nord d’où je me trouve. Ils sont venus me dire bonjour avant mon départ. Avec leur aide, je finis de hisser le génois, ensuite on s’organise un apéro et nous partons prendre une bouchée.

Le monde est petit! J’ai quand même croisé plusieurs voiliers de la flottille avec laquelle j’avais traversé. Le premier, Magibour III (Ghislaine et Marcel) de bons amis à moi que j’ai rencontrés pour la première fois à Povoa de Varzim au Portugal, suivi de Saidia au Maroc et en fin d’été à Cap Monastir à 20 milles au sud d’El Kantaoui. Ensuite, il y a La Santé que j’ai vu à Port Napoléon dans le sud de la France, puis Arduen (Bruno) que j’ai rencontré avec Mado à Marseille et recroisé à Ajaccio en Corse, sans oublier Sonora IV (Alain), ici même à  El Kantaoui.

En après-midi, j’installe une barre d’appui à la table du cockpit qui sera d’une grande utilité et sécurité pour descendre et remonter du carré. Ensuite, j’ai décidé de changer l’endroit où est remisé le canot de survie. Je dois boucher les trous faits originellement et en percer de nouveau et m’assurer que le tout est bien étanche. Maintenant la grand voile, ce qui seul, me prend une bonne demi-journée. Ceci comprend l’installation du lazy-bag, des 3 prises de ris automatiques et de la drisse, sans oublier la voile elle-même. Je monte au mât pour une inspection visuelle, je hisse les drapeaux, canadien à l’arrière, tunisien suivi du Québec sous la barre de flèche tribord et je prépare celui de la quarantaine qui sera hissé lorsque j’entrerai dans les eaux italiennes pour aviser les douanes de mon arrivée,  puis je fais le plein d’eau fraîche et de diesel.

Mon copain Svein arrive. On laisse ses bagages au bateau et nous allons souper et jaser de tout et de rien mais aussi de météo. Je lui indique que la météo  n’est pas idéale pour aller à Lampedusa car nous aurons le vent dans le nez tout le trajet avec plus de 20-25 nœuds en après-midi et en soirée, avant de descendre de 10-15 nœuds pour la nuit. Ce n’est pas la fin du monde mais on aurait espéré un meilleur temps pour notre première traversée de la saison. Jeudi matin, re-vérification de la météo : aucun changement et cela pour les 5 jours à venir.  Je vérifie la météo de 4 sources différentes : toutes semblables. Nous décidons donc de partir.

Déjeuner, épicerie, douches et là, commence la paperasse. Je  me présente comme indiqué par la marina à la police de la frontière qui me retourne à mon point de départ soit la marina. Ensuite viennent les douanes, puis la police de la frontière et pour ce qui est de la garde nationale, nous apprenons par téléphone que nous ne sommes pas obligés de nous y présenter.

Nous avons enfin le OK pour partir. Il est 13h15, moteur seulement car nous allons plutôt combattre le vent au lieu de s’en servir. Vingt-trois nœuds de vent directement dans le nez, de bonnes vagues qui lavent le pont continuellement! Merci au dodger qui nous protège quand même plutôt bien des vagues, mais pas de tous les embruns. Mais nous savons que dans une à deux heures, lorsque nous aurons atteint de meilleures profondeurs, les vagues seront un peu plus clémentes sans oublier qu’en soirée le vent diminuera.

Nous avons 120 milles à faire. À la nuit tombante, les chalutiers commencent à emplir l’horizon. Il  y en a beaucoup et ça c’est pire que le vent car nous devons garder une vigilance constante sur leurs déplacements. Par 5 fois durant la nuit on aura besoin de changer notre course pour les éviter et impossible de voir les filets derrière eux, donc à chaque fois il nous faut faire un bon détour avant de reprendre notre route.

Vers 1h30,  je réveille Svein car les dauphins s’amusent avec nous. Ils tournent, chantent, plongent, partent, reviennent, il y en a beaucoup tout autour du voilier et le spectacle dure 20 minutes puis ils repartent. Vers 6 heures du matin ils reviennent. Il y en a vraiment beaucoup, une centaine au moins selon nos estimations. Je n’ai jamais vu autant de dauphins de ma vie, le spectacle est féérique! Sur notre bâbord, on laisse Lampione, la première île du groupe Pélagies, cette île n’est pas habitée. Quelques temps plus tard, nous apercevrons Lampedusa, notre première destination du voyage.

Il est 10h50 et le drapeau de la quarantaine est à poste. Nous tournons en rond dans le port, cherchant le meilleur endroit pour accoster et remplir la paperasse. Nous nous accostons en avant d’un catamaran. Nous devons ajuster l’heure à une heure de plus. Maintenant, nous sommes à l’heure européenne, soit 11h50, six heures de plus qu’au Québec. Aussitôt amarrés nous nous occupons des papiers; encore de la paperasse! En premier, la Guardian Costiera : ils me disent que je devrai les revoir à Syracuse. Par la suite, je dois me rendre voir les Carabinieri pour le passeport. Théoriquement, nous ne devrions plus avoir à faire voir notre passeport à l’exception de Malte car malgré le fait qu’il soit dans l’union européenne depuis 2008, les officiels de Malte demande encore aux gens de la mer de passer les voir pour faire les formalités d’entrée.

LES ILES PELAGIES

Nous voici maintenant arrivés à Lampedusa, l’île la plus au sud de l’Italie, avec environ 4,000 habitants qui vivent de la pêche et du tourisme. Nous ne les avons pas comptés mais nous avons vu au moins une trentaine de restaurants et bars. À l’exception de quelques petits bars, tout ferme entre 13h00 et 17h00. Passé 17h00, le ‘centre-ville’ reprend vie et on se marche presque sur les pieds. Comment cela doit-il être en saison touristique? Il n’y a pas grand-chose à voir, mais l’eau limpide est d’une clarté splendide. On y fait de la plongée, il y a aussi un aéroport qui sert autant pour la population civile que militaire. Il faut dire qu’ils reçoivent leur lot de réfugiés, surtout libyens. Après quelques bières et un bon souper on retourne au bateau. Demain, départ pour Linosa, dernière île des Pélagies.

Il est 9h25 et nous lâchons les amarres en direction de Linosa. La mer est plus tôt calme et la visibilité assez limitée. Nous apercevrons l’île qu’une fois à moins de 5 milles de la côte. Pas facile de se retrouver car nos cartes ne sont pas exactes. J’imagine qu’en ce qui a trait à la navigation, il  n’y a pas grand monde qui s’y arrête à l’exception des pêcheurs de cette île. Nous devons parcourir la côte d’est en ouest à la recherche d’un endroit pour laisser le voilier en sécurité. Finalement, entre les roches nous trouvons l’ouverture. Une chance que la houle n’est pas trop forte car je n’aime déjà pas me glisser dans un trou comme ça sans savoir ce qui m’attend de l’autre côté. Une fois à l’intérieur, tout est calme mais très petit. Le  guide mentionnait des bateaux de 10 mètres maximum; on pourrait y glisser un 12 mètres mais pas plus. Ici, rien, pas de douches, d’électricité ni d’eau potable au quai. Aucune paperasse à faire, personne qui vient nous voir. On part visiter l’île. Ici il y a plein d’autos et on n’y comprend rien car on a réussi à faire le tour de l’île à pied en une heure environ et il n’y a aucune station d’essence, mais les gens s’arrangent. Nous mangeons chez Anna’s Pizzeria, c’est bien et les gens sont très gentils. Par contre, ils ne prennent pas les cartes bancaires et je n’ai que des 50 euros sur moi et ils n’ont pas de change. Pas grave, disent-ils, vous viendrez payer plus tard! Ce que je ferai après avoir passé au guichet de la poste, le seul de l’endroit. La population est seulement de 400 habitants.

Comme nous décidons de partir vers minuit, on va prendre le temps de dormir quelques heures. À minuit le vent souffle encore trop fort et je décide de remettre le réveil pour 4h00. À ce moment-là, le vent souffle encore plus fort et vu la distance qui nous sépare de Malte, nous reportons notre départ pour 14 :00 dans l’après-midi. À 14h05, le vent est tombé et nous pouvons sortir de notre enclos de façon sécuritaire. Le moteur est mis en marche et glisse doucement hors du port, cap 82 degré Mgarr sur l’île de Gozo à Malte. Le vent reprendra en soirée et pour une autre fois, nous l’aurons dans le nez, ce qui veut dire qu’on sera encore au moteur. Nous devons enfiler plusieurs couches de linge car la nuit est froide.

La mer se calme aux approches de Malte. Nous devons ralentir car je veux rentrer dans la marina vers 6h30 avec la clarté du jour. À 6h00 j’appelle la marina sur la radio pour leur demander la permission d’entrer. On nous explique que quelqu’un va nous attendre au bout d’un quai en attendant que les douaniers viennent nous voir. Ensuite, on nous assignera une place permanente. Eh oui, nous avons déjà fait notre entrée dans l’union européenne mais Malte, malgré son adhérence à l’union, oblige encore les procédures douanières pour les gens arrivant par la mer. Nous sommes donc assis. Svein dort depuis 1h30 et nous attendons ces messieurs de la douane.

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Femme de marin 2012-2: Vogue, vogue mon petit navire….

Hey oui, c’est reparti! Plus que 3 semaines avant le départ de Serge pour la saison 2012. J’ai peine à le réaliser car toutes mes énergies ont été dernièrement mises sur la récupération de ma santé. Nous espérions tellement que l’opération ait lieu avant son départ mais nous avions un plan B si jamais ça n’avait pas été le cas. En fait, le plan B était simple mais un peu ennuyeux côté financier, soit son retour pour m’aider pendant un mois puis départ de nouveau. Heureusement, notre désir a été exaucé et j’ai pu l’avoir avec moi. Bonne est la vie!Maintenant que je suis presque remise et que tout se replace tranquillement, je prends conscience du peu de temps qu’il me reste avec lui. Serge n’arrête jamais. Lorsqu’il revient à l’automne, il se met déjà dans la planification de la prochaine saison et il a même entamé le parcours de l’an prochain (Italie, Slovanie, Croatie) et celui de 2014 soit la Croatie, Monténégro, Albanie et le début de la Grèce.

Cette année, Serge va quitter la Tunisie pour se diriger vers les îles de Lampedusa et Linosa, puis Malte et la Sicile et il viendra m’accueillir à Rome que nous visiterons pendant quelques jours. Par la suite, nous nous dirigerons vers Naples, Capri et Salernes, pour aller rejoindre Nomade II qui sera amarré à Pizzo, au sud de l’Italie. Si nous pouvons, nous visiterons une partie de la Sicile. J’ai vraiment très hâte car l’Italie demeure un des pays que je voulais absolument visiter. J’attends ça depuis des années! En passant, si vous voulez voir la planification du trajet de 2012 ainsi que sa progression, vous pouvez cliquer sur l’onglet « Où est Nomade II? ».

Tous les endroits ont quelque chose de particulier, des attraits qui ne ressemblent à nuls autres. C’est ainsi que j’aime tous les endroits où je suis allée. Certains m’attirent plus que d’autres et parfois, j’ai des surprises : certains endroits me déçoivent, d’autres m’enchantent plus que j’aurais pensé. Mais l’Italie demeure un endroit mythique pour moi. Peut-être ai-je été Italienne dans une autre vie, je ne sais…

Le dernier mois avant son départ est toujours un peu spécial. Lui est moi sommes fébriles mais pour des raisons différentes. Les problèmes de santé, c’est jamais drôle mais le positif dans tout ça c’est que comme ça m’a éloignée du travail pendant quelques temps, j’ai pu passer plus de temps avec mon Capitaine et l’apprécier encore plus.

Vous aurez compris que je ne m’ennuie jamais avec lui… mais il est temps qu’il parte! Temps pour lui et pour moi. Le temps est venu que le Capitaine retrouve sa maîtresse, la mer. De toute façon, son esprit y est déjà. Je le sens dans ses silences, dans son regard lorsque nos promenades nous amènent près du fleuve. Pour ma part, je suis déjà à St-Jean-Port-Joli avec ma mère, au Spa Eastman dans les Cantons de l’Est avec ma fille et en train de me claquer sur les cuisses à notre souper de sacoches annuel avec les girlies. Je compte bien faire plus d’une virée à Québec cette année.

Temps aussi que l’ennui de l’autre, le désir de l’autre s’installe et que nos retrouvailles soient à la mesure de nos attentes. Ca cimente le couple! Le Capitaine est un excellent compagnon de voyage. On a les mêmes curiosités, il ne dit jamais non à une visite, une découverte. Ses connaissances sont complémentaires aux miennes. On a toujours quelque chose à se dire, même si on savoure la présence de l’autre dans les silences. Rien n’est envahissant.

Ce sera un bon et beau voyage, j’en suis sûre, parce que j’ai pris soin de ma santé, cette année. J’ai fait un virage qui en vaut la peine. Je sais que ma décision n’a pas fait l’unanimité autour de moi mais ce n’est pas ce que je recherchais. Mes décisions, je les ai toujours prises en écoutant mes feelings profonds et non les objections des autres. J’écoute, je soupèse mais si mon cri intérieur est plus fort que celui des autres, alors c’est vers cette direction que je vais. A moyen et long termes, cela va me payer.

J’entretiens mes nouvelles habitudes. Sur ce, j’arrête ici et je vais marcher.

SÉMINAIRE PRÉPARATION AU DÉPART – par des navigateurs chevronnés (dont mon conjoint)

SÉMINAIRE PRÉPARATION AU DÉPART – par des navigateurs chevronnés


SAMEDI le 3 mars 2012 de 09h00 à 16h30

Endroit : Centre Alexandre De Sève, 2040 rue Alexandre De Sève (derrière Hôpital Notre-Dame)à Montréal

Profitez de l’expérience de ces navigateurs chevronnés qui pourront répondre à vos questions et partager de véritables expériences, tant pour les Bahamas, Antilles, traversée de l’Atlantique et Méditerranée. De plus, vous bénéficierez de toute l’expérience du RÉSEAU DU CAPITAINE  et ses dizaines de communications quotidiennes avec des navigateurs d’un peu partout dans le monde.

Atelier 1

• Choix de l’itinéraire
• Aspects légaux
• Assurances
• Critères de sélection de l’équipage
• Engagement réciproque
• Préparatifs à moyen et long terme de l’équipage
• Sécurité
• Budget

Atelier 2
• Le bateau
• Le gréement
• Le pont
• Le cockpit
• Les aménagements intérieurs
• Bibliothèque & pharmacie
• Rangement
• Les systèmes (moteur, plomberie, électricité, chauffage etc.)
• Outillage & Pièces de rechange

Atelier 3
• Choix des équipements de communication
• Installation
• Cartes et rayons météo
• Termes de météo
• Météo
• Communication

Atelier 4
• Derniers préparatifs 1 mois avant le jour D
• Jour du départ
• Tâches quotidiennes en mer
• Organisation de vie à bord
• Liste d’inspections routinières
• Accidents et naufrage
• Routes et recommandations

Tous les ateliers sont suivis d’une période de questions

INSCRIPTIONS : 175$ comprenant une documentation impressionnante, les pause-café et le lunch
(non membre de la CONAM ajouter 25$)

POUR INFO : Nycole Gaudreault : (450) 646-1309
nycolegaudreault@sympatico.ca

Argnnnn…..

Après avoir passé des heures de plaisir à sacrer pour y comprendre quelque chose (je suis tellement géniale – lire « poche » – en informatique), j’ai enfin réussi à mettre des photos d’entête personnalisées pour chacune des pages du site de Nomade II. Si à date vous vous êtes contentés uniquement de lire mon blogue, venez explorer les autres dimensions du site. Vous y verrez que j’ai ajouté des photos du parcours 2011 et que Serge a finalisé ce que devrait être le parcours 2012 dans l’onglet Où est Nomade II?

Direction Tunisie

Depuis cette nuit, Serge a débuté sa traversée en partance de la Sardaigne pour se rendre en Tunisie, probablement à Bizerte. Je reçois des Spots (rapports de position) environ tous les huit heures. Au dernier Spot, il avait presque la moitié de la distance franchie. En tout, un trajet d’au moins 27-30 heures de navigation.

Pendant que tu vogues dans tes rêves, sweet angel Hailey, ton grand-père vogue sur les flots 😀

Bien hâte qu’il soit rendu à destination…

Heureux qui, comme Ulysse….

Serge a reçu enfin ses pièces et il a pu remettre le tout en état sans problème aucun. Il a trouvé assez longue la journée supplémentaire à attendre la bonne fenêtre météo pour partir mais le jour J est enfin arrivé hier et c’est sur une mer calme et sans histoire qu’il s’est dirigé vers Porto Conte et a jeté l’ancre le temps d’une journée. La mer a dû lui manquer passablement car le repos n’a duré qu’une petite journée et le voilà de nouveau reparti sur les flots. L’homme est heureux et la madame est contente de sentir son capitaine heureux. Pendant ce temps-là, elle se décroche les mâchoires à trop parler afin de se remettre « up to date » de nouvelles fraîches avec les copines. Vin, bonne bouffe, piscine et amies de toujours, quoi demander de mieux? Le retour du capitaine, peut-être? Les dodos qui restent vont bientôt se compter sur le calendrier 😀

Allez, vogue, mon doux Capitaine!

Que de joie!!!!!  Ce matin, Serge a enfin reçu les pièces et tout est installé. Il a même fait des tests sur le moteur et tout fonctionne. Le seul hic est que la météo ne sera pas favorable avant un ou deux jours. Serge est très déçu du service de la marina car ceux-ci avaient reçu le paquet depuis au moins une journée et ne l’avaient jamais averti.

 Serge allait faire le suivi de son paquet sur Internet et les informations n’indiquaient aucun changement, que le paquet était toujours à Milan. Un peu inquiet, Serge continuait à vaquer à ses occupations quand il a fini par recevoir un courriel de Fedex lui indiquant que le paquet était arrivé à la marina la veille! Le préposé à la marina ne lui avait jamais rien dit, bien qu’il le voyait plus d’une fois par jour!!

Serge a récupéré le paquet, a vérifié que tout soit conforme et comme il avait eu amplement le temps de préparer d’avance les réparations (il sèche à Castelsardo depuis plus de 2 semaines), tout a bien été. Il y a même un bateau français arrivé de Port Vendres qui lui a donné de nouveaux ressorts pour son winch défectueux. Serge a pu démonter le tout, installer les ressorts, graisser et remonter le winch et maintenant, il fonctionne à merveille!

 Donc, en attendant le grand départ, Serge nettoie le bateau et commence vraiment à relaxer. Il va encore visiter un peu puis se diriger vers la Tunisie où il sortira le bateau de l’eau pour faire faire quelques entretiens : repeindre la coque, installer un guindeau et des menus travaux avant de revenir au pays.

 Ma date « psychologique » n’est pas fixe sinon que j’espère son retour dans un mois, soit à la mi-août. Les derniers milles sont toujours un peu tortueux pour moi car le Capitaine commence à me manquer sérieusement, d’autant plus que cette année je n’ai pu rester aussi longtemps que j’aurais voulu à cause de mon foutu dos (qui, en passant, va beaucoup mieux).  Disons qu’avec un style de vie comme le nôtre, on ne donne pas de chance au quotidien d’éteindre la flamme!

Le Menton… il est petit!

Serge est à Menton depuis ce matin. C’est aux limites entre la France et le Nord de l’Italie. Il vient tout juste de m’envoyer une série de photos mais je ne peux malheureusement les publier car elles sont lilipuciennes. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais elles sont impubliables car dès que je les agrandis, on y voit tous les pixels. Ça doit être la résolution… Serge a navigué dans la houle pour se rendre à Menton et la houle sévissait toujours au moment où je lui parlais il y a 10 minutes; vous savez, ce genre de mer que j’aime tant!!! 😦

Depuis son départ de Port St-Louis du Rhône, il y a toujours un détestable vent de face. Si la température est clémente demain, il devrait reprendre la mer pour entrer en Italie. Je ne sais pas si mon italien est correct mais je dirais ceci: « Va dove il vento ti spinge, il mio Capitano. Entri presto in uno di paesi più belli del mondo ».

Et si vous voulez savoir ce que ça veut dire… le site de traduction Reverso.net fait assez bien la job 🙂

De Fréjus à Nice, en passant par Cannes

Serge est toujours dans le sud de la France. Il fera probablement un dernier arrêt à Menton avant de se diriger vers le nord de l’Italie. Svein et Karl-Evert sont maintenant partis et Serge continue seul. Comme des vents de face sont annoncés, Serge va rester encore à Nice pour les 2 prochains jours. Il trouve la ville très jolie et s’y plaît bien. Au menu du petit diaporama, des dernìers endroits visités par Nomade II: Port-Cros, Marine de Cogolin, St-Raphaël, St-Tropez, Cannes et Nice.

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