Chronique du Capitaine 2014-13: Lefkas (Grèce)

Bonjour vous tous,
Nous sommes arrivés à Lefkada ville principale de l’île de Lefkas, un saut de 8h15 et 34 miles nautiques avec vent dans le nez, nous étions partie de Port Gaios avec un vent de 20 nœuds dans le nez et avons finis avec le même vent, mais nous avons quand même eu une accalmie, pas de vent du tout, mais la houle y était, certain pourrons imaginer le trajet. Dominic mon équipier qui viens de me quitter, a été pas mal frustré durant notre navigation, il ne parvenait pas à garder le cap en se servant du compas, pas grave il s’est repris lors de l’accalmie. Comme je disais il vient de quitter, autobus pour Preveza suivis d’un transfer pour Igoumenitsa et ensuite le traversier pour Bari(Italie) malgré notre difficulté à dialoguer, il fut un bon coéquipier et un bon cuisinier.
Merci Dominic.
Aujourd’hui, enregistrement à la marina, faire les changements au transit log avec la police du port, acheter une nouvelle carte Sim pour ma clé internet ainsi que faire mettre du temps sur mon téléphone, et regarder ce qui se passe avec mon avec mon pilote automatique, ça fait trop de fois qu’il ne fonctionne pas comme il devrait et attendre que la mauvaise météo passe.
Et bien je suis à un restaurant de la marina et je me gâte avec un déjeuner Anglais (Œufs, bacon, café, jus d’orange…) et j’ai acheté tout ce dont je devrais avoir de besoin pour la communication, donc après le déjeuner direction bateau et tout vérifier, il ne restera que mon pilot automatique.
Bonne journée

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Deuxième journée de visite en voiture

Serge m’a envoyé des photos de sa deuxième journée de visite des environs mais comme il manque de temps présentement et qu’il écrit moins vite que moi, sa chronique va suivre dans quelques jours. En attendant, j’ai fait quelques recherches sur Internet sur certains endroits qu’il a visités.

Kamarina est un village de la région de Préveza, dans la région d’Epirus sur la côte ouest de la Grèce. Il est situé à environ 25 km au nord de la ville de Préveza et sa population est d’environ 400 personnes. Les ruines de l’ancien Cassope sont situées à 1 km du village.

Zalongo: Le monument de Zaloggo représente un événement dans l’histoire grecque dépeignant l’amour de la liberté et le sacrifice de soi. Durant la guerre de Souliote en 1803, le 16 décembre plus précisément dans le village de Souli tous les hommes ont été tués par les soldats du cruel Ali Pasha, un Turc. C’est ainsi que toutes les femmes du village (63) et leurs enfants ont fui dans les montagnes. Les soldats les ont pourchassés et comme ils se rapprochaient de plus en plus, les femmes ont décidé, aussi apeurées pouvaient-elles être, de se jeter en bas de la montagne avec leurs enfants, en chantant et dansant. Elles déclaraient ainsi qu’elles préféraient mourir qu’être asservies par l’armée turque. Un imposant monument a été érigé en 1961 à la mémoire du sacrifice de ces femmes de Souli.

Parga est une localité d’environ 2,000 habitants située en Épire, sur la côte ouest de la Grèce, au bord de la mer ionienne La ville se trouve à 67 km au nord de la ville et de l’aéroport de Préveza.  Située dans une double crique, Parga fut vénitienne du XVe jusqu’à la fin du XIXe siècle. Au XIXe, elle fut possession d’Ali Pasha. La citadelle vénitienne fut construite au XVIe siècle. C’est aujourd’hui une agréable station balnéaire.

Lefkas: Nichée dans la mer Ionienne, Lefkas ou plus connue sous le nom de l’île de Leucade, est la seule île reliée à la Grèce continentale. Elle est située entre Corfou et Céphalonie et doit son nom à ses falaises de craie blanche se trouvant au sud : le Cap de la Dame ou le Saut de Leucade. Durant l’antiquité, on se jetait du haut de ses 72 mètres pour guérir d’un mal d’amour, et selon la mythologie, c’est de cette falaise que se tua la célèbre poétesse Sapho. Cette île de beauté a pu se conserver grâce à des règles de construction strictes, interdisant les immeubles et autres bâtiments hauts. Certaines vieilles maisons en pierre résident toujours sur l’île, conférant un certain charme ancien à Lefkas. La pêche et la broderie restent les activités principales de ce lieu.

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Chronique 2012-31 du Capitaine: Vlikho et l’île de Lefkas

Je suis parti de Gaios. Dimanche matin à 7h45, une mer calme, donc du moteur, mais avant de partir je fais une petite baignade et déjeuner, ensuite cap pour le chenal d’entrée de Préveza, environ 33 milles au Sud-Est.

Le vent se lève du Sud, ça ne fait pas mon affaire mais il faut vivre avec. Après quelques heures, un vent faible du Nord-Ouest, c’est peut-être ce que je devrais m’attendre ici dans les Ioniennes? Je ne sais pas. Ça me donne quand même un demi-nœud de plus, je le prends donc. J’avais décidé de me diriger à Préveza et ensuite Cléopâtra Marina pour me renseigner si je pourrais sortir mon bateau de l’eau pour l’hivernage et sous quelles conditions. Cléopâtra Marina est celle qui m’a été recommandée par Vanessa et Jean-Louis de Madyca, en plus, ils naviguent dans le sud de Lefkas ces temps-ci. Pourquoi ne pas aller les voir et leur en parler de vive voix? En même temps, ce serait plaisant de les revoir et de prendre l’apéro avec eux.

Ok, je ne suis pas certain de les trouver mais j’ai une copie du guide pour la baie de Vlikho avec moi donc changement de cap, direction Lefkas où je devrai prendre le chenal sous 23 nœuds de vent, à tourner en rond pour attendre que le pont bascule pour me laisser passer. Une fois le chenal négocié, c’est une belle mer bleue qui s’ouvre devant moi une autre fois. Je sors les voiles, direction Vlikho. A mi-chemin le vent tombe encore et le reste du chemin se fera au moteur.

En négociant l’entrée de la baie je suis impressionné tellement il y a de bateaux à l’ancre. Je commence à me promener doucement entre les bateaux, espérant trouver Madyca que je ne verrai pas d’ailleurs. Quelques restaurants ici et là, des maisons tout le long de la côte Ouest. Je décide de jeter l’ancre entre deux voiliers, comme un peu partout où il y a foule. Il faut oublier la touée de 6-7, ici c’est plutôt 3-4 la norme (la touée est la longueur du câblot en relation avec la profondeur de l’eau. Une touée est normalement 6 à 7 fois la profondeur. Ici, s’il y a 5 mètres d’eau au bateau, la touée de 6 serait de 30 mètres de câblot). L’autre problème c’est la baignade. Ici, quelques personnes descendent à l’eau et se baignent, mais sérieusement, la seule raison qui me ferait aller à l’eau serait pour une réparation sur la coque du bateau et il n’y en a pas à faire. L’eau est trouble.

Maintenant que le bateau est bien ancré, j’installe mes toiles pour me protéger du soleil, j’ouvre mon ordi, rapporte ma position, regarde si je n’ai pas de message. Sur Skype, je parle avec mon amoureuse. Elle me donne un peu de ses nouvelles, me compte sa belle fin de semaine avec sa sœur et sa nièce. J’écris à Madyca leur disant où je suis en espérant qu’ils prennent mon message et qu’ils viennent me rejoindre, ou qu’ils me disent où ils sont et j’irai les rejoindre. L’électricité me fait défaut. Deux problèmes : le premier, je n’ai plus qu’un panneau solaire depuis que le vent en a arraché un au Portugal et ce n’est pas vraiment assez. Le deuxième problème est que la glacière électrique que j’ai est trop gourmande en énergie. Je me vois obligé de partir le moteur de temps à autre pour refaire le plein d’énergie. Il va falloir y voir, idéalement acquérir un frigidaire qui consomme beaucoup moins et 2 autres panneaux solaires, mais c’est des sous, on verra.

Après une bonne nuit où j’ai dormi à la belle étoile dans mon plus simple appareil, c’est le déjeuner suivi d’une vérification de mes courriels. Non, pas de réponse de Madyca et d’une vérification météo. J’avais pensé visiter quelques baies environnantes où je pourrais en profiter pour me baigner en attendant des nouvelles de mes amis, mais non la météo annonce du vent force 6 (jusqu’à 26 nœuds) et n’ayant pas d’informations sur ces mouillages, j’ai décidé de demeurer ici.

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