8 heures, on cogne au bateau, exactement à l’heure, tel que dit. J’aime les gens à l’heure!
En route pour Butrint, je ne sais pas trop à quoi m’attendre, le peu d’informations que j’ai me dit que c’est un site archéologique, on verra. Après avoir traversé la ville en longeant la baie, nous roulons sur la grand route en partie refaite en neuf et en partie en construction. J’avais lu que les routes étaient terribles, selon celle-ci ce n’est pas si pire. Les Albanais adorent les Mercedes, il y en a beaucoup ici, et ils croient dur comme fer que c’est la voiture la plus solide qui se fasse et que c’est la seule qui peut tenir leur route. Premièrement, ils n’ont pas tous des Mercedes, et deux, leurs routes ne sont pas si pires si je me fie à la ville et la route pour Butrint, mais c’est relativement peu comme échantillon, j’admets.
On longe la côte, la Grèce avec l’île de Corfu juste à côté et de l’autre côté de la route le lac salé de Butrint avec ses fermes d’élevage de poisson et de moules entourées de montagnes majestueuses.
Ensuite, on longe un chenal qui nous conduit finalement au site. Moyen comme première impression, mais ce n’est pas long que j’apprécie de plus en plus. Ce n’est pas Pompéi, ni Agrigente ou Salinunte, mais c’est très intéressant. Le site a été une ville de plusieurs civilisations que ce soit les Grecs au 8ième siècle avant JC, les Romains du 5ième siècle avant JC, jusqu’aux Vénitiens du 15e au 16e siècles et les vestiges sont là pour nous laisser rêver.
Cet après-midi j’irai marcher en ville.