Strasbourg était une belle ville à visiter avec tous les services. Beisheim-Iffezheim a 3 marinas presque vides avec rien d’ouvert, même la ville était trop loin pour y aller. Par contre électricité, douches, vélo à notre disposition. Nous avons quand même eu un bon voyage sur le bateau, le vent du Nord se faisait sentir, les chaussures et gants ont dû être changés dû à l’humidité et le froid pour Véronique. Après 43 kilomètres et 3 écluses plus loin nous étions rendus. Tout a bien été pour les deux premières écluses, mais à notre arrivée à Iffezheim un cargo remontait et 6 autres en attente et ensuite nous pour descendre. Sans compter que la voie VHF indiquée dans mon guide nautique ne semblait pas fonctionner et que je n’avais pas de numéro de téléphone pour celle-ci. J’avais beau appeler pas de réponse. Voyant tous ces bateaux en attente et ne recevant aucune réponse je finis par m’approcher de l’un deux. Faut dire qu’une deuxième personne pour barrer ça aide et le capitaine sort finalement et me donne la bonne voie pour contacter l’écluse (24). Aussitôt que j’appelle, la communication (Allemand ou Anglais maintenant) se fait et on me dit qu’ils nous appelleraient lorsque notre tour viendrait. Le cargo montant finit par sortir de l’écluse, un cargo rentre, un deuxième, un troisième, un quatrième. Quand même impressionnant, l’écluse est immense, le plus petit des cargos a plus de 80 mètres et j’entends l‘appel de Nomade II sur la radio et l’éclusier me dit que je peux rentrer. Disons que nous nous sentons pas mal petits avec mes 9 mètres mais tout va bien.
Peu de temps après je dois faire demi-tour pour remonter le Rhin sur quelques centaines de mètres pour entrer dans une petite baie. Trois marinas presque vides et vraiment personne à l’horizon. On s’accoste, une personne passera pour me montrer les toilettes, les douches, les bicyclettes qui sont disponibles et me dire où mettre l’argent pour le quaiage. Mais pour la visite on repassera, rien de proche à visiter.
Départ à 8h30 le lendemain matin avec comme prochain arrêt le poste de douane allemand qui ne se concrétisera pas car introuvable, même si mon guide qui est pourtant à jour l’indique bien. Donc on continue en tout pour se rendre à Speyer, 64 kilomètres. Premier arrêt : une autre marina fermée. On repart : 1 kilomètre plus loin une autre marina, personne présent mais je réussis à rejoindre une personne au téléphone et on peut finalement avoir une place pour la nuit avec toilette et douches et la ville n’étant pas loin, on en profite pour aller visiter. Belle découverte, très jolie ville et bien contents d’avoir la chance de la découvrir. Je vous laisse en juger par quelques photos.
Bonjour de Nomade